Auto-Evaluer ton projet

Auto-évalue ton scénario grâce à certains de ces critères :

1. Ton idée t’est-elle venu dans la journée ?

Oui ? Alors il faut vraiment prendre plus de temps pour créer correctement ton scénario, avec des références bétons et variés, un environnement scénarisé riche et original, quelque chose qui fera que ton scénario se démarque vraiment de par son originalité et/ou sa qualité. Il faut que ça soit un minimum travaillé !

 

2. La taille de ton scénario est… trop long? court?

Sache que la longueur, c’est comme les rédactions : Ça ne veut pas dire que plus c’est long mieux c’est. Mais trop court : c’est sûr que ca n’est pas bon non plus. Ne remplissez pas votre scénario de mots inutiles, d’expressions superflus, de répétition de phrase… Ça ne mettra pas ton scénario en valeur. Évite également de garder trop de mystères au risque de ne proposer que tes idées de derniers recours et non pas LES idées les meilleures, si le lecteur n’a pas accès aux idées qui pour toi, font tout le projet, alors il n’y a pas d’intérêt pour eux ^^’ de continuer.

 

3. Par quoi as-tu commencé? Trouver ton héros principal ou pas?

GROSSE ERREUR! Il ne faut surtout pas comment pas trouver un héros + un méchant et tourner l’histoire autour de ceux-ci! Il faut commencer par l’univers, l’ambiance, et il ne suffit pas de reprendre des éléments dont tu es fan pour t’approprier un univers. (voir article sur la « création d’un 1er chapitre »). Tes personnages vont s’articuler en fonction de l’univers que tu créeras.

 

4. Le méchant est méchant parce que que… ?

Dans une grande majorité des cas, le méchant apporte un vrai début d’histoire, c’est au moment où il apparait que l’histoire démarre. Il est donc important que le lecteur comprenne ce méchant, sache pourquoi il est méchant, pourquoi il fait de mauvaises actions. Qu’il soit humain, démon ou faux-gentil (ou autre) il faut vraiment apporter des réponses à son sujet donc : travaille-le!

 

5. Le héros-ninja, le héros-pirate, le héros-mort…

Stop stop stop! Il faut arrêter de reprendre ce type de héros vu vu et revu une centaine de fois. Il faut apprendre à te détacher des manga dont tu es fan et créer ton propre héros qui ne soit pas un énième copié-collé-cliché. Comme pour le méchant, il faut apporter des réponses à son sujet : qui est-il? pourquoi est-il là? que fait-il? que veut-il? comment y arrive t-il ? etc… Et pense bien qu’un héros de 12ans qui dégomme un expert qui a 25ans d’expérience pour des raisons XYZ… ca devient ridicule, lassant, surexploité, classique…

 

6. Insertion de caractère japonais, de terme anglais ?

Les termes anglais ne donne malheureusement pas plus de profondeur que les termes français. Les termes japonais ne donnent pas de crédibilité car pour 99% des français : intraduisibles! (exemple : appelle un chat « balanko netsu », un civil « arakimoetao » ou une attaque de héros « double pic blast three! » hum…) Si un lecteur doit sans cesse revenir sur une traduction ou avoir un lexique sous yeux pour pouvoir lire et comprendre ton histoire, tu n’iras pas très loin ^^’. Reste simple, humble, termes français qui veulent dire quelque chose.

 

7. Le temps des verbes… que choisir ?

Privilégie les textes écris au présent. Car un scénario écrit au passé (imparfait et temps composés) n’apporte pas grand chose si ce n’est la sensation de lire quelque chose de dépassé. Le lecteur doit se sentir impliqué dans l’histoire et non pas se trouver dans une histoire passée.

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